14 sept. 2022
Salomon
Comment un étudiant en droit de 18 ans peut t'il aspirer a créer l'une des marques de vêtement les plus influentes en 2022 ?
Prose 1 : Là où tout a commencé.
Partie 1 : L'enfantement du Samaritain.
Ce fut comme un déclic.
À cette époque, je découvrais les joies de l'université. J'avais été affecté à la faculté de droit et de science politique de Rennes 1 après de bons résultats au Baccalauréat. Plongé dans l'inconnu, il me fallait un allié, une passion qui me permettrait de m'évader, de tenir le rythme et de ne pas simplement penser au droit constitutionnel ou encore à l'histoire des institutions publiques, bien que j'aime beaucoup ces matières. Le jeune homme en moi commençait à se remettre en question. Quel est mon but ? Pourquoi moi ? Pourquoi pas moi ? Quelle est cette force qui réside en moi ? Pourquoi suis-je aussi faible ?
J'ai tiré plusieurs leçons de cette longue introspection. Il m'est apparu que je devais par tous les moyens entreprendre, créer ce qui n'existe pas, voir et amener l'invisible et l'inexistant au monde. Je vois cela comme une mission, celle d'enfanter des idéaux qui élèvent la condition humaine. Ce fut comme un appel soudain.
Mais comment le faire ? En l'espèce, je n'ai ni le génie de Steve Jobs, ni la vision d'Elon Musk. Je ne pouvais pas être un entrepreneur à la manière de ce qui s'est fait dans la Silicon Valley. Il me fallait donc un domaine de création dans lequel je pourrais enfanter une pensée élévatrice pour le monde.
C'est alors que cela m'est venu à l'esprit. Ce fut comme un déclic. En repensant a ma courte et insignifiante existence, je me suis souvenu par hasard que j'étais bon dans le domaine de l'art et du design. Il ne serait pas faux de dire que j'ai toujours dessiné. J'ai dessiné des personnages de mangas, des animaux fantastiques, et surtout des portraits d'hommes et de femmes. En écrivant ces mots, je me rappelle l'un de mes plus beaux souvenirs. Il y a très longtemps, alors que le temps était encore mon allié, j'avais trouvé une photo portrait de ma grande sœur Rubi. J'avais ensuite dans un élan d'ennui décidé de refaire ce même portrait en dessin. Cela m'avait pris des heures, sans exagération. Ce fut un tel succès que tout le monde me félicita. Je m'étais réellement appliqué. Pour la première fois de ma vie, je me sentais vivant.
Cette passion pour le dessin s'est rapidement digitalisé sans que je ne m'en rende vraiment compte. C'est au collège que j'ai découvert l'ordinateur, plus précisément, le logiciel Google SketchUp avec lequel j'ai exploré les champs des possibles en créant sans limite : buildings, hôpitaux, monuments, villas, et j'en passe. J'étais le meilleur sur ce logiciel. Je me souviens par ailleurs que lors de nos travaux sur l'application, tous mes camarades voulaient que je les aide à bâtir ponts, maisons et routes, espérant ainsi obtenir une meilleure note. J'avais atteint mon apogée quand "l'Ivoire", la fille que j'aimais en 3eme, m'avait demandé de l'aide pour la construction d'un pont, tout ce qu'il y a de plus banal. Ce logiciel d'architecture me permettait de satisfaire mon imagination débordante, au point où je voulais devenir architecte. Malheureusement, cela n'a pas été au goût de ma mère, qui me voyait avocat. Après une propagande efficace, elle a finalement réussi à me faire abandonner ce projet.
Voilà comment je me retrouve là, en droit constitutionnel. Il est 18h, et le temps semble s'écouler de la mauvaise manière. Une heure plus tard, je suis à la bibliothèque universitaire et je dessine. Mais cette fois-ci, je ne dessine plus des personnages de mangas, des animaux fantastiques ou encore des portraits d'hommes et de femmes. Non, cette fois-ci, je dessine pour la première fois de manière consciente des vêtements et des accessoires de mode. C'est décidé, je veux créer ma marque de vêtements. Une marque qui aura pour objectif d'élever la condition humaine et de lutter contre l'injustice. Néanmoins, je veux y incorporer une dimension religieuse, une dimension chrétienne. En feuilletant les récits bibliques, je suis frappé par cette belle histoire. C'est l'histoire du Bon Samaritain, symbole de tolérance et d'entraide malgré les différences et les apparences. L'histoire du Bon Samaritain est une parabole racontée par Jésus dans l'Évangile de Luc. Un homme est attaqué par des bandits et laissé pour mort sur le chemin. Un prêtre et un lévite (des personnes élevées en dignité) passent à côté sans l'aider, mais un Samaritain, un étranger méprisé, s'arrête pour lui porter secours. Il soigne ses blessures et le conduit dans une auberge en prenant en charge ses frais. Cette parabole illustre l'amour du prochain, sans distinction de race ou de statut.
Je me vois donc comme ce Bon Samaritain qui a élevé la condition de cet homme attaqué par des bandits. Avec Samaritain, j'aimerais aujourd'hui aider ce monde laissé pour mort à cause de l'individualisme, de l'appât du gain et de l'injustice.
Partie 2 : L'épopée universelle du Samaritain
La suite sera bientôt disponible...
Salomon, Samaritain CEO.